Réveillée depuis environs une demi heure, j'écoute "You don't know" de Milow, en boucle. J'ai une envie bizarre de rire et de pleurer en même temps. J'reviens du blog de A. & je sais pas. J'crois que ses phrases sur la vie m'ont touchées. Un peu comme si elle était dans ma tête. Enfin, j'admets que ça ne devrait plus me surprendre à force, mais quand même. Je vomis sur les mots "Meilleure amie" depuis presque 2 ans maintenant. & je crois que ce qualificatif ne représenteras plus jamais personne à mes yeux, parce qu'il raisonne en moi comme un synonyme de trahison, déception, larmes. Alors j'me contenterai de dire encore une fois : heureusement que A est là pour me comprendre mieux que personne. J'ai jamais vraiment éprouver de "l'amour" pour mes amis. C'était plutôt des gens que j'aimais bien. Plus que les autres. Alors je leur disais "Je t'aime", sans que ça ait vraiment rapport avec un quelconque sentiment d'amour. Mais A., t'es différente de tout ces gens. Je sais pas comment expliquer. Tu vois. J'vois mon reflet dans tes yeux, & c'est juste comme si t'étais une partie de moi. Un peu comme une jumelle de l'esprit qu'on m'aurait arracher à la naissance. Je me hais de dire ça, sincèrement. Je trouve ça lamentable de dire "T ma soeurr jtm zumelle", même si j'voudrais toujours avoir 17 ans, y a des limites... Mais je crois que mon coeur en a décidé autrement. Bref.
En parlant de 17 ans. Hier soir un vieux pote m'a dit : "T'étais mignonne à cette époque". En parlant justement de quand j'avais 17 ans. Fort aimable comme toujours. Milow me tuera, lui aussi. Hier soir était une soirée étrange. J'ai regardé pour louer un appartement cet été sur Marseille avec ma mère pendant des heures. Puis j'me suis fait chier pendant des heures, en attendant carré viiip, que je n'ai pas pu regarder (si vous avez un immanquable à raconter, je suis preneuse) parce que maman a décidé que je ne récupererais jamais le câble de ma télé, joie. Ca m'a foutue la haine comme jamais, puis T. étais là pour parler, alors ça a été mieux. 
Une semaine sans écrire d'article, et le seul élément marquant de ma semaine, le seul truc qui vaille la peine d'être raconter, c'est ma lamentable et monumentale cuite de mercredi après midi, & cette journée horrible de disputes incessantes avec T. Mais bizarrement, même ça j'ai pas envie d'en parler. Je trouve ma vie inintéressante pour tout dire. Il ne se passe rien, et même si ça me désole, je me complais dans ce néant. 
Malgré tout, je trouve que la vie est belle. Je crois que je deviens folle. Peut être même bipolaire, qui sais. Je devrais voir un psy. 

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