Mon Amour,
Je voudrais avoir les mots assez fort, les mots assez juste. Les mots à ta hauteur. Mais quand il faut parler de toi, j'ai un putain de traque à l'idée de sortir le moindre jet de mots de mon clavier. Hier soir, je me suis surprise à toucher mon écran en voulant à tout prix effleurer ton visage. C'était froid, dégueulasse, & totalement incontrôlé, en y repensant, je trouve ça même presque pathétique. Je veux être le 25 Juin. Sentir la chaleur de ta peau quand ta main se posera dans ma nuque & les battements de ton coeur. C'est complètement dingue d'autant être persuadée que... "C'est toi". J'étais tellement à la recherche de "la bonne personne", celle pour qui on peut tout faire avec comme seule excuse "l'Amour", avec un grand A. & là, j'ai de plus en plus la sensation de l'avoir trouvée. J'ai les tripes qui se retournent quand je pense à toi. Quand j'regarde ton visage, j'ai envie de pleurer tellement mon coeur s'emballe. Je pense sincèrement quand chaque seconde passée sans toi est une seconde perdue (& surtout si A. n'est pas là pour faire la langue de pute avec moi). Je crois tellement en toi mon Amour. Toi & moi, ça me semble si évident que c''est comme si on avait déjà vécu dix vies ensemble. Je me sens liée à toi, par une force incroyable, par quelque chose qui me dépasse, & c'est si inimaginable, invraisemblable, irréaliste. Je me sens tellement bien putain ! Ca devrait être interdit ! Je sens enfin que je peux être moi-même ! Je peux arrêter avec mes sourires en plastiques, mes mensonges, mes faux-semblants... & enfin vivre. Alors que merde, quand on s'est connus au départ, j'me serais bien tirée une balle tellement j'avais plus la force de surmonter tout ça. Alors peut être que c'est ça le sens de ma vie. Te sauver & être sauvée par toi. Je t'ai. & depuis, j'ai arrêté d'avoir peur de vivre, peur d'être vraiment heureuse, peur d'être seule, peur du noir, peur de pleurer, peur d'aimer trop, peur de faire confiance. Putain, comment ne peux tu pas avoir conscience d'a quel point tu as changé ma vie ? Ne pars jamais...

 Ca doit faire une heure maintenant que tu es partit. Peut être moins. J'ai pas vraiment la notion du temps quand tu n'es pas là. Je sais juste qu'il est affreusement long. J'écoute "L'alchimiste". Once again. J'ai envie de pleurer en fumant une cigarette toute habillée dans un bain brûlant. Tu me rends juste un peu trop dingue. Depuis que t'es partit, j'ai envie de rien. Alors je saute de blog en blog, je lis, je commente, et je m'efface. La télé est allumée mais je ne la regarde pas. Je veux juste m'asseoir dans le noir, fumer & boire. Sentir ta présence; que tu sois là, enfin. Si je rêve éveillée, pitié, ne me réveiller jamais. Mon coeur va vraiment finir par exploser. 


"J'avais la haine, mélange de peur, d'ignorance et de gène. Je pleuvais de peine de l'inconsistance de ne pas être moi même. Tu es l'alchimiste de mon coeur. & toi que j'aime..."